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CRITIQUE : "PLAY", un film à voir ou à zapper ?

Photo du rédacteur: maiannaubelmaiannaubel

Dernière mise à jour : 19 janv. 2021

Le film « PLAY » est une comédie française tout en couleurs réalisée par Anthony Marciano et scénarisée avec l'aide de Max Boublil qui est également le personnage principal de cette histoire sortie en salle le 1er janvier 2020 de quoi bien commencer cette année quelque peu chaotique.

C'est l'histoire de la vie d'un jeune passionné de cinéma en parlant de ses amis, ses amours et bien sûr ses « emmerdes », ainsi que de ses succès, ses joies, ses désillusions. Le concept est simple, le film est sous la forme d'un montage vidéo entièrement construit sur des images d'archives que Max, le héros a filmé et conservé depuis ses 13 ans après avoir reçu son premier Caméscope. Il renvoie son histoire dans le passé pour la raconter et se la remémorer depuis le commencement avec ce cadeau en 1993. Les années défilent au milieu de tous ses moments encrés dans l'histoire de cette petite bande, on les voit grandir, on les découvre comme eux-mêmes, ils se découvrent en passant de l'adolescent, au jeune adulte pour finir en tant qu'adulte ayant la trentaine, 25 ans après cette première vidéo. Ce film ne décrit pas seulement la vie de ces jeunes, mais celle de toute une génération celle des années 80/90 avec les premiers portables, les ordinateurs plus que bruyants, la finale de la Coupe du monde de Football de 98, les musiques entrainantes de cette décennie, le passage dans les années 2000... Tout un tas d'événements et d'objets significatifs de cette époque où l'on quitte le monde passé pour arriver dans un nouveau monde moderne. Ce n'est pas pour autant que le film tourne en « Top 50 » de cette génération de la nouveauté ce qui limiterai fortement son aspect.


La romance inaccomplie entre Emma la belle blonde du groupe et Max nous plonge dans la complexité qu'est l'avoue de ses sentiments et la séduction, elle touche les spectateurs en leur donnant envie de l'accomplissement de cet amour. À chaque fois, l’achèvement de cet amour en une fin digne des contes de fées est retardé par la peur du rejet, l'orgueil mal placé et accentué par un certain machisme et un comportement très peu flatteur et très peu séducteur de la part de Max. Il va payer son manque de tact avec l'éloignement des deux jeunes et le rapprochement de sa belle Juliette vers d'autres jolis jeunes hommes qui plongera Max dans un côté beaucoup moins joviales et bon enfant, c'est là que le film nous révélera un nouvel aspect bien plus profond et mélancolique.


On décèle une certaine sincérité et fragilité dans les images notamment par la recherche de soi que chacun de ces amis vit à un moment donné, en échouant lamentablement parfois, mais en se relevant toujours grâce à cette aide et cette force précieuse que nous apporte une amitié réelle. Et c'est ça le fond du film, cette amitié réelle, ancrée dans le coeur de chacun malgré les années qui passent et les éloignements qui en découlent. On reste néanmoins sur notre fin avec un manque de substance vis-à-vis du scénario, on ne rentre pas suffisamment dans le fond de la pensée des protagonistes et de leur époque, on reste trop sur cet aspect superficiel de ces simples souvenirs marquants oui, mais sans rentrer suffisamment dans les détails pour nous faire comprendre pourquoi cet événement est si marquant et si conséquent dans la vie de ces jeunes.

Play, c'est ce bouton qu'on appuie pour se remémorer les souvenirs de notre jeunesse marquée par la légèreté et la désinvolture et passer un moment de nostalgie avant de passer à l'étape suivante de notre vie en essayant de devenir plus sérieux et plus responsables.

Par Maïann Aubel


Source image : Max Boublil - Play, 2020, image tirée du film

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